Prix public : 25,00 €
La Chine du début du 20e siècle – révolution de 1911, mouvement du 4 mai – est un moment privilégié pour étudier les liens entre modernité littéraire et revendication démocratique. Elle a retenu l'attention de certains écrivains de premier plan, chinois – Lu Xun, Lao She – comme européens – Segalen, Kafka, Brecht –, soucieux d'inscrire la fiction dans un espace démocratique incertain. Leurs œuvres étudiées ici se rejoignent par leurs réflexions critiques sur la démocratisation des sociétés et le rôle de l'écrivain. Leur confrontation, inédite, invite à dépasser le clivage entre littérature engagée et littérature « pure ». Sebastian Veg revendique une fiction émancipatrice, réévalue la place de la démocratie dans la pensée chinoise et nous donne à lire une interprétation personnelle et savante de ces textes. Le travail à l'origine de ce livre a reçu le prix de thèse de l'Association d'études chinoises.