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En s’intéressant au fait archéologique, Philippe Boissinot livre tous les éléments pour comprendre le déroulement des pratiques de terrain et de laboratoire qui rendent cette approche singulière à l’intersection des sciences sociales et de celles de la nature. Pas une chose, pas un concept qui n’ait maintenant son archéologie. L’archéologie serait une discipline dans le vent, apte à s’imprégner des propositions les plus en pointe de la philosophie ou des sciences sociales, et même des performances plastiques, bien loin de l’image traditionnelle qu’en a le grand public. Mais sait-on mieux désormais ce qui fait qu’un objet est archéologique, et qu’un autre ne l’est pas ? Pour mieux comprendre la spécificité de l’entreprise archéologique, Philippe Boissinot interroge la manière dont les entités de base de notre monde sont sollicitées dans le contexte de la fouille archéologique. Cela peut être des outils, des aménagements, du sédiment, des cailloux, des strates, des restes osseux ou des charbons laissés sur place, dans ce que nous appelons un agrégat, autrement dit, un site archéologique. L’archéologue est chargé d’en faire le démontage et l’inventaire minutieux, afin d’embrayer sur une nouvelle question, la seule qui compte finalement : que s’est-il passé ici ? Table des matières Introduction Chapitre premier – Une pratique savante sur des agrégats Chapitre II – L’extension du domaine de l’archéologie. Vers l’actuel et la philosophie Chapitre III – Mise au jour. Qu’est-ce qu’il y a ici ? Chapitre IV – Exhumer fait preuve de l’existant Chapitre V – Embrayer vers ce qui s’est passé ici Chapitre VI – Ni simple déblaiement, ni enquête policière Chapitre VII – À la quête d’agents rationnels Chapitre VIII – Déplacements et contradictions. Acculturations et religions Chapitre IX – Appréhender des collectifs Chapitre X – Archéologie dans l’espace Chapitre XI – Les trois sources : traces, images et textes Chapitre XII – Préhistoire, Protohistoire et Histoire Conclusion