Prix public : 26,80 €
Pourquoi mener aujourd’hui une réflexion sur le global et les sciences sociales, alors que tant de travaux y ont été consacrés dans les vingt dernières années ? Les autrices et les auteurs de cet ouvrage partent de l’hypothèse que le succès croissant de l’épithète « global » renvoie à une série de questions qu’il serait intéressant d’expliciter et de discuter. Même si la catégorie du « global » a souvent pris un caractère d’évidence, il paraît légitime de s’interroger collectivement sur ce qu’elle permet de penser ou non. L’objectif de ce volume n’est donc pas de proposer une définition de plus des études globales dont aucune n’est satisfaisante, ni de les concevoir comme un domaine de recherche établi, ou une méthode assurée. Il vise à mieux saisir ce que sont, ce que pourraient être pour les sciences sociales les effets et les enjeux des appropriations d’une notion qui est tout à la fois spatiale (par rapport à d’autre échelles d’analyse) et conceptuelle (dans son rapport avec d’autres termes : universalité, généralité). Que gagne-t-on à la mobiliser ? Quel éclairage particulier apporte-t-elle, quelles opérations rend-elle possibles ? Au plus près des pratiques des sciences sociales et de leurs rapports différents aux terrains, les textes qui composent ce volume proposent autant de réflexions situées qui visent à approfondir les questions de nature méthodologique ou empirique soulevées par les approches globales.