Prix public : 15,00 €
« Rien ne nous appartenait Mais nous appartenions au monde Et vivions en harmonie avec lui. » Mémoire vivante d'un monde disparu Née en 1926 dans une roulotte quelque part au creux des collines boisées de l'Alsace du Nord, Louise Helmstetter est devenue la mémoire vivante d'un monde disparu, broyé par le progrès technique et par les guerres. L'eau et le vent, les animaux et les fleurs, le rythme des saisons et la route qui appelle, toujours plus loin, toujours ailleurs. Pisla - c'est le prénom tzigane de Louise - ne sait ni lire ni écrire mais elle se souvient de tout et raconte comme une poétesse. Elle trouve les mots pour dire la musique et l'insouciance, le froid et la solidarité, le chant de l'oiseau et la, fraîcheur de la rosée, la bonté comme la méchanceté des humains. Libre et fière Elle a connu le choc terrible de la guerre, l'expulsion par les nazis, le refuge précaire à Lyon, avant le retour dans une région vidée de ses tziganes. Pour rester libre et fière dans un monde devenu hostile à son peuple, Louise a choisi avec sa famille de s'installer dans une maison au pied des Vosges, mais elle a gardé intactes et transmis, plus vivantes que jamais, la culture, la langue et les valeurs tziganes. Musique, pèlerinages, film, rencontres - avec Yehudi Menuhin et Ravi Shankar - et l'impérieuse nécessité de défendre une culture menacée.