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Cet ouvrage propose une approche globale de l’histoire du livre dans l’art turc, du pointde vue de la reliure, de l’enluminure, des illustrations et de la calligraphie.En Turquie comme dans d’autres cultures, la production de livres d’art de prestige a émergé à l’initiative d’une élite et sous son patronage. À l’époque ottomane, dans les différents États turcs d’Anatolie, le rôle des classes éclairées locales a été déterminant. L’art y est considéré comme une affaire d’État et le livre deviendra même une part importante de la production des ateliers du palais de Topkapı. La création de livres artistiques remonte au XVe siècle, dans les premières capitales de l’empire, Bursa et Edirne. Dès la seconde moitié de ce siècle, la production au sein des ateliers du Palais à Istanbul atteint progressivement la qualité artistique dite sultani (digne d’être présenté au sultan). En 1504, le trésor de Topkapı Sarayı compte près de 5 700 volumes, dont un grand nombre de livres artistiques produits dans les centres de création importants du monde musulman – ils sont toujours conservés à l’heure actuelle. Tout en déclinant en nombre et en qualité, cette production se perpétuera au coeur du Palais jusque vers le milieu du XIXe siècle. Ces dernières années, des artistes contemporains ont produit des oeuvres qui portent les traces du passé.Depuis le début du XXe siècle, de nombreuses publications ont décrit le livre dans l’art islamique, mais il n’existait encore rien d’exhaustif sur ce dernier envisagé en tant qu’oeuvre d’art. C’est chose faite dans cet ouvrage où Zeren Tanindi explore de façon globale l’histoire du livre dans l’art turc, du point de vue de la reliure, de l’enluminure, des illustrations et de la calligraphie. Aux chefs d’oeuvre d’architecture déjà connus du public, le lecteur pourra ainsi ajouter les trésors cachés des bibliothèques : les livres artistiques, comme autant de témoins d’une culture raffinée.