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Depuis les élections législatives de 1997, la France compte 10,2% de femmes à l'Assemblée nationale, ce qui est un progrès par rapport aux 6% précédemment atteints et qui nous plaçaient au dernier rang de l'Union européenne, avec la Grèce. Progrès limité puisque nous ne sommes à l'heure actuelle qu'à l'avant-dernier rang, bien loin derrière la Suède (40%), ou encore l'Allemagne (26%) ou l'Espagne (25%). Cette situation a provoqué des réactions de nombreux mouvements de femmes qui, depuis le début des années quatre-vingt-dix, militent en faveur de l'instauration de la parité hommes/femmes dans toutes les assemblées élues. Cette revendication se traduit par des débats passionnés. Sur les moyens à mettre en oeuvre (révision de la Constitution ou nouvelle loi électorale susceptible d'être rejetée par le Conseil constitutionnel), sur le fond même de l'exigence nouvellement inscrite sur l'agenda politique. Les antiparitaires s'opposent au nom de l'universalisme à des paritaires qui exigent que l'égalité formelle, figurant dans les textes, devienne une égalité réelle.