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Hier Gisèle Halimi défendant la légalisation de l'avortement, aujourd’hui des ONG intentant un recours contre l’État français pour inaction face au changement climatique: le droit ne fait pas que réguler ou réprimer, dans sa prétendue neutralité, au nom du pouvoir en place. Sous certaines conditions, il est une arme au service de causes. L’usage politique du droit s’intensifie et se diversifie, comme le montre cet ouvrage, synthèse des travaux français et internationaux les plus récents. Sans doute doit-il ce regain de faveur à la place grandissante reconnue aux victimes dans l’opinion et la justice, à l’internationalisation de certaines poursuites comme on l’a vu dans le cas du génocide des Tutsi au Rwanda, à la médiatisation des procès qui deviennent des arènes publiques. Mais cela reste une arme à double tranchant: la criminalisation des mouvements sociaux et des mobilisations, parfois même des avocats qui les défendent, l’atteste.