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Lors de la COP21 à Paris en décembre 2015, près de 200 pays ont consenti à l'objectif d’aligner les flux financiers sur une hausse des températures inférieures à 2 °C par rapport aux temps préindustriels, soit + 1,5 °C. Banques, assurances, gestionnaires d’actifs et autres fonds d’investissement se veulent désormais acteurs des mutations profondes que la transition écologique exige. Mais le simple «verdissement» de leurs portefeuilles et bilans auxquels ils se sont engagés suffira-t-il? Ce numéro spécial témoigne d’une prise en compte encore très partielle des contraintes environnementales et climatiques dans les approches macroéconomiques et financières. Il donne à voir les évolutions institutionnelles indispensables pour répondre aux enjeux soulignés par les scientifiques du climat et de la biodiversité: entre innovations radicales et régulations des acteurs financiers historiques, le système monétaire et financier doit opérer un véritable changement de paradigme.