Prix public : 35,00 €
Au-delà de son héritage antique ou de son rôle de capitale chrétienne, Rome est connue depuis plusieurs décennies comme la ville européenne où les déplacements se transforment rapidement en un cauchemar. Illustrée par les automobiles enlisées dans les embouteillages qui jalonnent les voies consulaires, cette réputation se fonde également sur les difficultés rencontrées par la création d’un véritable réseau de métropolitain. Cet ouvrage propose une analyse de cette « question romaine » des déplacements, en croisant les disciplines et en envisageant l’ensemble des moyens de transport alternatifs à l’automobile individuelle. Il met notamment au jour le long – et encore inachevé – processus de rattrapage de la croissance urbaine par les infrastructures de transport, qui explique en grande partie les difficultés de la mobilité quotidienne. Il envisage également les solutions alternatives adoptées par les Romains, en particulier les célèbres motorini, devenus l’icône paradoxale d’un art de vivre italien. Plus récemment, le piéton ou le vélo en libre-service ont aussi trouvé leur place dans ce jeu des mobilités romaines, qui reste singulier à l'échelle européenne.