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Préface de l'Amiral (c. r.) Pierre Lacoste La mondialisation des échanges a pour corollaire une mondialisation des activités des organisations criminelles. Celles-ci ont su profiter des failles d'un ordre juridique bâti sur le principe de territorialité pour développer à l'international leur sphère d'influence et leur pouvoir économique. Dans les faits, cette nouvelle transnationalité des activités criminelles reste largement impunie : les services de répression restent malheureusement trop ancrés dans des schémas nationaux et la coopération internationale bute sur la souveraineté de chaque État. Un des symptômes forts de cette situation est l'accroissement des fonds d'origine illicite qui, une fois blanchis, gangrènent l'économie légale. Cette criminalité « entrepreneuriale » n'est malheureusement pas la seule composante du crime organisé. En effet, le XXIe siècle a débuté par l'apparition sur la scène publique de la menace majeure que constitue l'hyperterrorisme. Les événements du 11 septembre 2001 ont révélé qu'une organisation criminelle pouvait faire trembler le monde. Les attentats du 11 mars 2004 à Madrid ont confirmé la menace. Là encore, les aspects financiers sont importants : sans ressource une organisation terroriste devient infiniment moins dangereuse. En effet, découvrir et analyser ses structures de financement doit permettre à terme de la neutraliser ou au moins de diminuer ses capacités d'action. Cet ouvrage s'attache à analyser les enjeux stratégiques pour nos démocraties de la lutte contre la finance criminelle. Il réunit les meilleurs spécialistes français et propose une réflexion approfondie sur les conséquences de la criminalité financière pour nos États de droit.