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En Syrie comme ailleurs, le renseignement sert-il, d’abord, à faire la guerre ? Les services d’écoute de la NSA américaine (National Security Agency) et les grandes oreilles françaises, menacent-elles les libertés civiles et politiques ? Les « fadettes » mettent-elles en danger la liberté de la presse ? Les attaques de Toulouse et Montauban, comme celles des « loups solitaires » de Boston, de Londres et du quartier de la Défense à Paris, pouvaient-elles être anticipées ? Liés à l’actualité politique nationale et internationale, symptomatiques de notre monde globalisé, ces diff érents dossiers ramènent tous, peu ou prou, aux services de renseignement, à leurs missions et leurs méthodes de travail. En Grande-Bretagne, et plus généralement dans le monde anglo-saxon, les espions sont considérés comme exerçant un « métier de seigneur ». Malédiction gauloise et mal français récurrent, ils sont toujours, dans notre pays, assimilés aux « barbouzes », aux coups tordus, à des « affaires » - objets de toutes les instrumentalisations politiques. Cinq ans après une réforme majeure qui a débouché sur la création de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), aux lendemains d’un rapport parlementaire important dédié à la communauté française du renseignement, il est grand temps de refaire l’état des lieux des services spéciaux. Ni réquisitoire, ni pamphlet, ni manifeste, ce livre à quatre mains est d’abord un hommage aux hommes et femmes de l’ombre. Il pointe les nouveaux enjeux du renseignement français, ouvre des perspectives et propose une Feuille de route pour la défense de la France et de ses intérêts à l’étranger.