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Tout tableau est un fragment. Mais qui, du cadre ou du mur, construit le lieu de la peinture? Que s'est-il passé lorsque cette énigme occidentale fut confrontée à l’époque moderne à une autre représentation du monde? Si l’Europe des Lumières est souvent caractérisée par les chinoiseries et l’ornement rocaille, c’est un nouveau regard sur l’Extrême-Orient qui est analysé ici, celui qui lie l’histoire du tableau à une idée de l’espace transmise par les décors des objets venus d’Asie. Dans quelle mesure la présence réelle ou fantasmée de l’Orient a-t-elle modifié le rapport de la peinture au support qui la donne à voir? Tel est l’objet de ce livre qui présente le changement de paradigme dans la construction du goût suscité par les notions orientales de paysage, de lointain et de vide, pour que le sort de la peinture se transforme. D’où vient la place particulière qu’elle acquiert au XVIIIe siècle? De quelle façon fut bouleversée son exposition pour qu’elle devienne le tableau que nous connaissons aujourd’hui?