Prix public : 9,50 €
M. Mizuno coule une retraite heureuse après une vie sans histoire. Du moins, c'est l'image qu'il s'applique à donner sous son patronyme d'emprunt. Car son vrai nom est Yasukazu Sanso, activiste de l'Armée rouge japonaise, qui, dans les années 1970, a tué plusieurs fois de sang-froid. La rencontre fortuite, dans les couloirs d'un hôtel à Bangkok, avec un Allemand de sa génération va déclencher la mécanique implacable du souvenir. Comment cet étudiant en quête d'idéal s'est-il laissé embrigader dans les mouvements universitaires de la fin des années 1960 ? Comment, à la suite des dérives d'une organisation se livrant aux purges insensées et aux meurtres collectifs, a-t-il fini par rejoindre les camps d'entraînement palestiniens au Liban, dans l'espoir de prouver qu'il est un vrai communiste ? <br /> Entre Bangkok, Tokyo, Rome, Paris, le Liban ou encore La Haye, Michaël Prazan nous livre ici, avec l'acuité psychologique qu'on lui connaît, un roman haletant et inspiré sur la grande époque du terrorisme international des années 1970. <br /><br /> Michaël Prazan est écrivain, journaliste et réalisateur de documentaires. Passionné d'histoire contemporaine, il s'intéresse aux mouvements radicaux des années 1960-1970. Auteur de plusieurs essais, Souvenirs du rivage des morts est son troisième roman.