Prix public : 9,90 €
Adulé en Égypte, martyrisé çà et là, le chat, de pleine vitalité, alors " qu'il a l'air paresseux " (Jules Renard), méritait un hommage appuyé pour contrebattre les propos calomnieux ou les superstitions... Les chats de Mahomet, de Larousse, le chat de Geluck nous réconfortent. LE CHAT " L'idéal du calme est dans un chat assis ", s'exclame Jules Renard, s'émerveillant aussi de " la vitalité du chat qui a l'air si paresseux ". Hélas, après avoir été célébré en Égypte, le chat a souvent été martyrisé en Europe. On se complaisait encore sous Louis XV à citer Ambroise Paré soutenant que le chat était " animal venimeux qui infecte par son haleine, & sa cervelle. " Et même si c'est enfin contesté, on lit toujours dans l'Encyclopédie que " la tête de chat noir réduite en cendre " soigne les yeux, tout comme sa " fiente " étalée sur le crâne guérit de la calvitie ! Le chat de Mahomet et celui de Larousse sont alors bien heureux. L'histoire des jugements sur le chat passe aussi par les mots disparus (miaudement, chaton belon, mitou, chat-pard.) et force expressions, aller au trépassement d'un chat, entendre bien le chat sans dire minon, sans oublier le fait prometteur de laisser aller le chat au fromage. Enfin, un chat-pitre (Siné) est consacré au chat dans la BD. Un chat qui nous enchante. À propos aimez-vous vous catonner ? Réponse en consultant l'index !