Prix public : 100,00 €
Au XVIIe siècle émerge en France un discours théorique sur la lecture loin d’être unanime : au moment où s’amorce le triomphe de l’imprimé, beaucoup de livres parlent contre eux-mêmes tout en s’efforçant de poser les fondements d’une bonne manière de lire. Ces discours inquiets, convaincus que le plus grand mal – comme le plus grand bien d’ailleurs – peut naître de la lecture, ont pour ambition de garantir les lecteurs de ses effets funestes, affirmant ainsi qu’il existe un secret de bien lire. Car, à la croisée des enjeux épistémologiques, moraux et spirituels de la lecture, c’est toujours la question de la formation de soi qui se trouve posée. Aude Volpilhac, agrégée de Lettres modernes, docteure en langue et littérature françaises, est enseignante-chercheuse à l’Université catholique de Lyon.