Prix public : 98,00 €
L’étude porte sur la question de la beauté dans plusieurs romans : le Perlesvaus, le Lancelot propre, la Queste del Saint Graal, le Bel Inconnu de Renaud de Beaujeu, Meraugis de Portlesguez de Raoul de Houdenc, le Roman de la Rose de Guillaume de Lorris. Il s’agit de déterminer si la représentation du beau ressortit à une conception unifiée. L’enquête associe à l’examen du corpus l’observation d’œuvres vernaculaires du XIIe siècle, celle des arts poétiques et de textes théologiques. Il ressort que, sans être l’équivalent roman de la pulchritudo, la « beauté romanesque » est à la fois une res, dotée de caractéristiques sensibles relativement stables, et un signum, ouvert sur un aliud aliquid.