Prix public : 35,00 €
Le Dieu inconnu Léa, romaine abandonnée, désespérée, retrouve paix et consolation par sa conversion au Dieu des chrétiens malgré la persécution régnante. Cette courte fiction permet néanmoins à son auteure de dénoncer la société de son temps qui, en privant la femme d’instruction, l’écarte de toute évolution sociale. Le Contrebandier Le Contrebandier, à la fois ballade et poème dramatique, est un texte écrit dans la marge d’un autre texte. C’est l’œuvre d’une écriture au deuxième voire au troisième degré, puisque le texte est la paraphrase littéraire d’une paraphrase musicale de Liszt sur l’air célèbre de Manuel Garcia (« Yo que soy contrabandista »). Sa poétique complexe est le reflet des échanges de l’écrivain et du musicien sur les rapports entre l’art et l’artiste comme si George Sand avait aussi voulu mettre en scène, non seulement l’œuvre mais aussi et surtout l’auteur du Contrebandier. L’Orco À la manière d’E.T.A. Hoffmann, cette étrange nouvelle fantastique et féérique, racontée le soir sous la treille par la belle Beppa, met en scène un masque mystérieux, l’Orco, symbole de la résistance de Venise soumise à l’oppression autrichienne et un jeune autrichien, Franz, admirateur de Venise et bientôt amoureux, pour son malheur, de cette mystérieuse figure interdite. Pauline « Mais Pauline ! » s’exclame Laurence… Une nouvelle fois, George Sand esquisse les destinées de deux jeunes filles que tout oppose – talents, caractères, vocations –, jusqu’au douloureux dénouement.