Prix public : 48,00 €
Le titre de cet ouvrage n’est qu’apparemment paradoxal. Si les écritures de l’intime se sont épanouies au cours du premier XIXe siècle, dit romantique, en même temps qu’étaient revalorisées toutes les formes de la subjectivité, le réalisme et le naturalisme ont su concilier avec elles leur exigence d’objectivité. Cette dernière apparaît souvent, d’ailleurs, comme une illusion suprême, comme un effort surprenant pour effacer les traces d’une subjectivité aussi prégnante qu’à l’époque du romantisme triomphant. Ce volume étudie la permanence des écritures canoniques de l’intime (correspondances, mémoires) dans la seconde moitié du XIXe siècle ; il s’attache aussi à explorer des voies inédites comme le discours des brouillons. Il revient sur les auteurs de premier plan mais analyse également des œuvres inédites ou en cours de réédition et exhume bien des auteurs oubliés.