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Cet ouvrage revisite les discours politico-juridiques qui régissent les sociétés arabes modernes et démontrent qu’ils se sont nettement sécularisés. Si les registres qu’ils mobilisent et les référents qu’ils évoquent ne sont pas complètement détachés des référents religieux, ils s’en sont progressivement émancipés. Les États-nations arabes ont amorcé un processus de positivation dont le but est d’« épurer » la logosphère juridique et politique, afin qu’en soit écartée toute réminiscence de la tradition du "fiqh" (droit) islamique. Les pouvoirs publics (État, Gouvernement, Parlement, ministère de Justice, etc.) ont fait en sorte de rattacher les concepts clefs, exclusivement, à des institutions, pratiques et idées positives ; et ce malgré la référence des Constitutions arabes à l’islam comme religion officielle de l’État.