Prix public : 38,00 €
Au cours de l’année 1791, près de la moitié du clergé séculier refuse de reconnaître la nouvelle organisation de l’Église mise en place par l’Assemblée nationale. Ce livre cherche à renouveler les études anciennes sur ce sujet en s’attachant à comprendre pourquoi ces hommes ont rejeté la nouvelle Église constitutionnelle, à connaître leur suivi tout au long de la Révolution à travers la clandestinité, l’exil et les persécutions, et finalement, à saisir en quoi leur expérience a façonné la vie religieuse pendant et après la Révolution. Ce livre peut également se lire comme le récit d’un des échecs politiques les plus flagrants de notre histoire, celui de réformer la vie religieuse en France envers et contre tous. La Constitution civile du clergé est en effet le parfait exemple d’une réforme que, bien qu’elle ait très rapidement mal tourné, les révolutionnaires se sont entêtés à poursuivre au détriment même de l’œuvre de rénovation nationale lancée en 1789, jusqu’à ce que Bonaparte mette fin à l’expérience avec le concordat de 1801. In 1791, nearly half the secular clergy refused to recognize the Church reforms effected by the Assemblée Nationale. This act of rejection condemned these men to secrecy, exile, and persecution, and would shape the future of religious life. This attempted reform would become one of the great political failures of French history.