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La femme katangaise urbanisée n'a que très récemment accédé à l'enseignement, y compris professionnel. Le secteur formel de l'emploi ayant quasiment disparu, la cellule familiale a dû dépêcher pour sa survie ses femmes et ses adolescentes sur le terrain dit "informel". Du coup, le nombre des étudiants s'est accru. Pourquoi même les parents les plus pauvres s'évertuent-ils à payer les frais académiques fort onéreux de leurs filles ? Trois récits de vie témoignent de la montée en puissance de jeunes femmes achevant leurs études universitaires à Lubumbashiet.