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La littérature constitutionnelle fait peu cas des présidences d'assemblées, le président du Sénat est pourtant un acteur privilégié de la "théâtrocratie parlementaire". Sous les Républiques précédentes, le prestige et l'influence qu'on lui reconnaît découlent de la puissance de son Assemblée. Depuis 1958, il est victime de la rationalisation du parlementarisme et de la sacralisation de l'exécutif. Cette perte de prestige et d'influence mérite relativisation dans la mesure où la fonction présidentielle conserve des attributions constitutionnelles, parlementaires et une influence politique non négligeable.