Prix public : 19,00 €
Journal de Bouvard, la suite... Le diariste, selon Philippe Bouvard, est un oiseau de proie. Le prédateur en question a pour pâture tout ce qui passe à sa portée : "un film, un livre, une joie, une douleur, une confidence, un bon mot sur quelqu'un qu'il hait, une méchanceté sur quelqu'un qu'il aime. " Dans cet ouvrage, Philippe Bouvard distille ses "poisons" avec un évident bonheur ; bonheur qui peut devenir d'une véritable danse du scalp autour de ses victimes. Dans cet art-là, l'auteur est passé orfèvre. Philippe Bouvard – c'est une autre de ses caractéristiques – accepte la critique à condition qu'elle ait du talent. Il pousse même le vice jusqu'à l'autocritique, et se les " sert lui-même avec assez de verve " si on ne sait pas les lui servir. Un écrivain, dit-on, a l'âge de son style. Dans ce cas, Philippe Bouvard inflige un cinglant démenti à l'état-civil.