Prix public : 29,50 €
Deuxième tome de la biographie de référence. Après Le temps des décisions qui a vu Kafka devenir écrivain, Reiner Stach raconte, dans ce volume, les désillusions artistiques, la maladie et la mort de l'auteur du Procès. À la fin du premier tome de cette monumentale biographie, Reiner Stach laissait Kafka dans un no man's land consécutif à une triple catastrophe : mondiale, avec le déclenchement de la Grande Guerre ; intime, avec la rupture de ses fiançailles ; littéraire, avec l'abandon du Procès . En un sens, Kafka n'en ressortira pas. La fin de la guerre transformera son univers jusqu'à le rendre méconnaissable. Il contractera la maladie qui lui coûtera la vie. Ses séjours de repos l'éloigneront de l'existence d'écrivain libre dont il rêvait. À plusieurs reprises, il croira, à tort, entrevoir le salut par l'amour et la littérature. Et pourtant, les années 1915-1924 décrites dans ce deuxième volume voient naître Un médecin de campagne , Lettre au père , Le Château , les ultimes proses d' Un artiste de la faim – sans oublier les lettres passionnées à Milena Pollak et bien d'autres textes, tous d'une intensité rarement égalée dans l'histoire de la littérature. Se détournant du récit au profit de l'analyse, Kafka cerne avec acuité son propre destin dans des écrits qui continuent d'éclairer la condition humaine. Temps de la lucidité, temps de la connaissance... il fallait l'empathie et l'érudition de Reiner Stach pour faire apparaître, sous le bilan amer de ces ultimes années, une vie féconde, déroutante, étonnante, fascinante. Une vie littéraire. Prix Médicis Essais 2024 pour le tome 3 Les années de jeunesse " Il faut absolument lire cette époustouflante biographie. " – Cécile Guilbert, Marianne " Ample et minutieux travail, durement documenté et formidablement expressif. " – Nathalie Crom, Télérama " Édifiant, sagace, brillant, imposant, magnifique, ces adjectifs ne suffisent pas pour dire l'importance capitale de ces trois volumes. " – Thierry Clermont, Le Figaro littéraire " Un récit puissant et captivant. " – Philippe Lançon, Libération