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Certains psychotiques ont une production plastique ou d'écriture : machines " folles ", théories délirantes, etc... Ces constructions, ces systèmes ont en fait pour eux une valeur autothérapeutique. Dans la période contemporaine, la machine est entrée dans la visée de l'esthétique (cf " Machines célibataires ", " rotatives " de Marcel Duchamp) en tant qu'oeuvre d'art et elle prend aussi place sur le versant de la clinique comme symptôme. Ce double aspect, esthétique et clinique, sera ici traité en référence aux catégories du champ freudien. Quelle peut être l'attitude du clinicien à l'égard de ces manifestations ? Comment sont-elles prises en compte par la culture ? Quel est sur ce sujet la réflexion des esthéticiens et des critiques d'art ?