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Ce que Michael Balint avait dénommé « régression maligne » peut parfois se produire au cours d'une analyse. Faisant suite au livre précédent La clinique analytique de Winnicott (érès, 2003), qui portait sur la genèse de la théorie de Winnicott et ses principaux concepts, cet ouvrage traite d'une question touchant aux avatars des régressions à la dépendance, à propos du récit circonstancié d'une histoire clinique. Cela amène Jean-Pierre Lehmann à reconsidérer dans les textes littéraires et analytiques ce qui concerne les passions amoureuses pour finalement examiner un point très controversé dans la communauté analytique : celui du masochisme féminin. Pourquoi ce qu'avaient avancé les psychanalystes femmes de l'entourage immédiat de Freud, à ce sujet, a-t-il été rejeté par les analystes des générations suivantes ? Cette question n'est pas anodine car elle touche directement au destin de la féminité des filles qui, soutient Jean-Pierre Lehmann, dépend étroitement de leur élaboration de la position dépressive telle que la pensait Winnicott. Pour étayer cette thèse, il part des éléments de la théorie winnicottienne du féminin, du masculin et de la position dépressive, pour en développer toutes les conséquences tant théoriques que cliniques dans un domaine que Winnicott lui-même n'avait pas eu l'occasion ou le temps de traiter explicitement. Psychiatre, psychanalyste, Jean-Pierre Lehmann appartenait à l'ex-Ecole freudienne de Paris. Il est membre du Cercle freudien dont il a été président. Mise en vente le 04 janvier 2007