Prix public : 20,00 €
<html xmlns:v="urn:schemas-microsoft-com:vml" xmlns:o="urn:schemas-microsoft-com:office:office" xmlns:w="urn:schemas-microsoft-com:office:word" xmlns="http://www.w3.org/TR/REC-html40"> <head> <meta http-equiv=Content-Type content="text/html; charset=utf-8"> <meta name=ProgId content=Word.Document> <meta name=Generator content="Microsoft Word 9"> <meta name=Originator content="Microsoft Word 9"> <title></title> <style> </style> </head> <body><p>Voir le sommaire</p> <p>Explorant l’enfance où se joue l’avenir d’un être humain, la psychanalyse ne pouvait pas négliger ce que Freud appela « l’occupation la plus chère et la plus intense de l’enfant » - le jeu. En 1908, il le met à la base même de « l’activité poétique », issue de celle du fantasme. Freud prend, comme d’ailleurs l’enfant lui-même, le jeu très au sérieux. Les meilleurs disciples de Freud ont fait du jeu et un moyen d’explorer l’inconscient infantile qui ne sait pas encore se dire et un instrument jouissif au service de la dimension thérapeutique dans l’analyse des petits patients. Ainsi, Lacan rend hommage à Mélanie Klein ou encore, d’une autre façon à Winnicott. D’autres psychanalystes comme Frances Tustin ont trouvé des objets spécifiques à certaines structures cliniques. Depuis les temps héroïques de la psychanalyse des enfants, beaucoup de jeux nouveaux sont offerts aux enfants, comme les jeux vidéo dont on n’a pas encore mesuré les conséquences pour l’inconscient et pour le domptage des pulsions. À la différence des enfants observés par Freud, Klein, Winnicott, Tustin et d’autres, ceux-ci ne sont plus forcément un symptôme salutaire mais peuvent devenir une activité incessante qui masque mal un vide menaçant.</p> <p><span style="font-size: xx-small;">Illustration de couverture : Landschaft mit Turm Detail 2 ©Dieter Roth Foundation Hamburg 1976 - 94 graphiste : Jule Rump, Hambourg.</span></p> <p>1/2015</p> <p>Mise en vente le 26 mars 2015.</p></body></html>