Prix public : 5,00 €
<html xmlns:v="urn:schemas-microsoft-com:vml" xmlns:o="urn:schemas-microsoft-com:office:office" xmlns:w="urn:schemas-microsoft-com:office:word" xmlns="http://www.w3.org/TR/REC-html40"> <head> <meta http-equiv=Content-Type content="text/html; charset=utf-8"> <meta name=ProgId content=Word.Document> <meta name=Generator content="Microsoft Word 9"> <meta name=Originator content="Microsoft Word 9"> <title></title> <style> </style> </head> <body><p>Le narcissisme, tel qu’il a été introduit et analysé par Freud en 1914, est considéré depuis comme un concept essentiel au sein de la psychanalyse. Entre ses potentialités constructives, qui maintiennent la cohésion du fonctionnement psychique, et ses menaces d’aménagements délétères qui s’inscrivent dans une logique de fermeture ou de rupture par rapport aux investissements objectaux, le narcissisme peut offrir une contribution indispensable à la mise en place des limites, à l’implication de la pensée, à la consolidation des idéaux et encore aux fondements de la vie amoureuse. Mais il peut aussi se laisser emporter par une dérive destructrice, dans un enfermement autarcique, et mortifère, entre la toute-puissance maniaque et les impasses mélancoliques. La clinique projective offre de vastes possibilités d’études approfondies du narcissisme, comme en témoignent les nombreux travaux qui lui ont été consacrés. C’est aux différentes composantes qu’il convoque (destins pulsionnels, aménagements défensifs, organisations psychopathologiques), aux problématiques singulières qu’il appelle, en particulier celle du statut de l’objet dans les cliniques actuelles, du traitement de la perte ou encore du masochisme, que ce numéro sera consacré.</p></body></html>