Prix public : 23,00 €
<p data-mce-fragment="1"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: AR-SA;" data-mce-fragment="1"> </span></p><p data-mce-fragment="1"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman',serif; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; color: black; mso-themecolor: text1;" data-mce-fragment="1">« Révéler l’humanité du môme derrière l’acte délictuel réprimé, voilà la quête permanente mais usante de tout éduc de la Protection judiciaire de la jeunesse. La dissonance cognitive m'a parfois paralysée devant<span data-mce-fragment="1"> </span>l'inversion des valeurs<span data-mce-fragment="1"> </span>de leurs discours dénués de remords.<span data-mce-fragment="1"> </span>Je regrettai presque de leur trouver tant de circonstances atténuantes. Je claudiquai, luttant entre deux forces contraires, oscillant entre cœur et raison, foi et résignation. Et il suffisait alors parfois d’un sourire authentique, d’un rire tonitruant, de sanglots désespérés, d’excuses ou d’efforts sincères pour que je me mette à y croire à nouveau. J’expérimentai l’ambivalence, le tiraillement, le syndrome du professionnel secoué. Ce douloureux apprentissage intime et collectif de la désillusion permet paradoxalement à l’éducateur et à l’équipe de trouver l’équilibre dans un univers toujours sur le fil du rasoir. »</span><span style="mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; color: black; mso-themecolor: text1;" data-mce-fragment="1"></span></p><p data-mce-fragment="1"><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman',serif; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; color: black; mso-themecolor: text1;" data-mce-fragment="1">Dans<span data-mce-fragment="1"> </span>ce récit écrit à la première personne, Sophie Moreau explore la dimension collective de la relation éducative dans un foyer de la PJJ. Elle porte un regard aigu sur les difficultés du travail en équipe, sur les illusions d’un accordage des visions éducatives selon le seul intérêt de l’enfant, sur la singularité de la place de la « femme-éducatrice »<span data-mce-fragment="1"> </span>auprès de groupes d’adolescents essentiellement composés de garçons, sur les liens entre la délinquance et la psychiatrie pour des mômes aux<span data-mce-fragment="1"> </span>parcours<span data-mce-fragment="1"> </span>chaotiques, sur l’impact des vécus parentaux sur le devenir de ces mineurs...<span data-mce-fragment="1"> </span>tout en proposant<span data-mce-fragment="1"> </span>une réponse éducative « décalée » au quotidien.</span><span style="mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; color: black; mso-themecolor: text1;" data-mce-fragment="1"></span></p>