Prix public : 19,50 €
<p data-mce-fragment="1"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: AR-SA;" data-mce-fragment="1">Conçu comme une immersion dans la vie quotidienne d'un Centre d’hébergement et de réinsertion sociale (</span><span style="font-family: 'Times New Roman',serif; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: AR-SA;" data-mce-fragment="1">CHRS)</span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: AR-SA;" data-mce-fragment="1">, cet ouvrage donne la parole aux résidents de ces structures. Ils y racontent la violence et la solidarité entre eux, les liens ambivalents aux travailleurs sociaux, leur besoin de « repos d'abord » et les attachements aux lieux.</span></p><p data-mce-fragment="1"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: AR-SA;" data-mce-fragment="1">Dans un contexte de politiques sociales en pleine mutation, qui privilégient l’accès direct au logement et remettent en cause l’hébergement social, Cédric Sadin-Cesbron, avec le concours de quatre résidents, documente la façon dont nombre d’entre eux « font comme chez eux » en CHRS, passant du statut d’hébergés à l'état d’habitants. Ainsi les injonctions à des temporalités de séjours « maîtrisées », en raison de la nature provisoire des places d’hébergement, génèrent des tensions entre tous les acteurs impliqués : pouvoirs publics financeurs, institution gestionnaire, travailleurs sociaux de terrain et, enfin, hébergés eux-mêmes.</span></p><p data-mce-fragment="1"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Times New Roman',serif; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: AR-SA;" data-mce-fragment="1">Au-delà du simple constat, cet ouvrage propose une réflexion sur les politiques d’insertion, basées sur l'injonction à l'autonomie, telles qu’elles sont menées depuis les années 1980, et trace des pistes de travail pour repenser l’hébergement social sous le prisme de l’habitat, afin de le rendre à la fois plus efficient, digne et bientraitant.</span></p>