Prix public : 23,00 €
<p>En la resituant dans l’histoire du psychodrame, de Moreno à nos jours, Liliane Goldsztaub rend compte d’une pratique originale, le psychodrame analytique lacanien, dont elle a une longue expérience.</p><p>Alors que les violences sociales et sociétales se multiplient, elle montre montre comment il offre un espace qui ouvre à d’autres destins des pulsions. La décharge motrice est amortie par la place donnée au mouvement corporel. La théâtralité explore la connaissance et la reconnaissance de l’autre différent, singulier. La place de la parole évite l’envahissement des affects et permet de les reconnaître, voire de les nommer. Le psychodrame permet la levée d’éléments refoulés tels que la haine, sans avoir à l’agir. Ainsi, la violence et la haine, constitutive de l’être humain, peuvent être mises au travail, dans un lieu sécurisant qui offre la possibilité d’en entendre quelque chose et d’en donner une autre issue que l’agression de l’autre. Le psychodrame peut être également un lieu de sublimation.</p><p>Dans un dialogue entre clinique et théories, Liliane Goldsztaub fait résonner les variations et les trouvailles du psychodrame analytique lacanien et éclaire les dynamiques psychiques à l’œuvre.</p>