Prix public : 35,00 €
Préface de Gérard Geay Dans toutes les civilisations et à chaque époque, la communication n’a jamais été qu’une simple question de transmission d’idées par la seule parole parlée ou écrite, ni même par l’imagerie. Il s’agirait plutôt d’un labyrinthe de divers systèmes de communication et de signification dans lequel la connotation et la portée sociale – connues de tous – véhiculent, au bas mot, autant de sens que le fait objectif à transmettre. Cet ouvrage explore cette situation par rapport au luth médiéval dont il ne nous reste aucun exemplaire. Au préalable seront analysés en détail la figure géométrique du Luth de Pythagore, pour ensuite construire en entier un véritable luth théorique qui servira de prisme pour examiner des modèles historiques qui nous sont parvenus : les dessins techniques de Safi al-Dìn Abd al-Mu’min et Henri Arnault de Zwolle, mais également le luth sculpté vers 1435 par Luca della Robbia sur la cantoria dans la cathédrale de Florence. Finalement, en poursuivant la même ligne de pensée, on regardera la sculpture de Syrlin l’Ancien dans la cathédrale d’Ulm en Allemagne. Cette œuvre représente Pythagore lui-même jouant du luth. Fait important : seulement trente ans séparent le dessin de Zwolle, orienté vers le Moyen-Âge, et la sculpture de Syrlin orientée vers la Renaissance. On verra que les principes appliqués au Luth de Pythagore peuvent tout à fait être adaptés à d’autres époques.