Prix public : 22,00 €
Préface d'Alice Ferney Chef-d'œuvre de Timothy Findley, Guerres ausculte l'esprit, les pulsions et les peurs de Robert Ross, jeune canadien crédule parti se battre en 1915 sur le front belge. « Rien ne manque de l'habituel roman de guerre, les convois, les tranchées, les gaz, les attaques aériennes, les obus, les rats, les blessés et les morts, mais il y a autre chose. De haut, de loin, par-delà le temps, il y a ce que l'on peut voir à côté de la bataille et qui, chez Findley, est d'une surprenante diversité. Il y a la vie animale, qui est l'un des sujets du livre. Il y a la vie de ceux qui attendent à l'arrière, leur angoisse, leurs chagrins, leur solitude, comment ce florilège de souffrances endommage la famille, femmes, mères et fratries. Il y a la vie en général : la sauvagerie maternelle, l'amour et la jalousie fraternels, l'impuissance de l'enfance, la difficulté d'être. Il y a l'amour, le mariage, la sexualité. Il y a tout ce qui arrive, la mort des enfants, le suicide, la maladie, la folie, la prostitution, la séduction, le viol. » Alice Ferney Une méditation sur la violence, la lâcheté, la peur et la souffrance, sur l'espèce humaine en somme. Timothy Findley est né le 30 octobre 1930 à Toronto et est mort le 20 juin 2002 à Brignoles dans le Var. Acteur et dramaturge d'abord, il se consacre ensuite au roman. En 1967, son coup d'essai est un coup de maître avec Le dernier des fous (Le Serpent à plumes, 1994). Suivront Le Grand Elysium Hotel (Laffont, 1985), Le chasseur de tête (Le Serpent à plumes, 1996), Nos adieux (Le Serpent à plumes, 1998), et Guerres, son chef d'œuvre.