Prix public : 24,00 €
Aprè la deuxième guerre mondiale, une commission de récupération artistique (CRA) est mise en place pour traiter du problème des oeuvres d'art spoliées par les nazis. La France obtient, comme un certain nombre de pays, un retour d'oeuvres restituées d'État à État. 85 000 demandes sont déposées en France, 61 233 objets artistiques sont retrouvés, 45 000 sont rendus à leurs propriétaires, juifs pour la plupart, mais des tableaux restent orphelins et des propriétaires ne retrouvent pas leur bien. Entre 1950 et 1995, cette histoire est oubliée. Après la chute du mur de Berlin, le dossier des pillages artistiques est à nouveau ouvert. Quel en fut le traitement administratif au ministère des Affaires étrangères? Et son traitement médiatique? Quelles sont les stratégies de communication des acteurs? À l'action et l'oubli (1945-1955), succèdent une lente médiatisa- tion (1955-1969), puis un nouveau silence (1969-1996). Enfi n arrive l'ère de la communication (1997-2008) pour cette histoire méconnue, qui s'achève avec la commission Mattéoli (1997) et une nouvelle vague de restitutions et d'indemni- sations en application des principes - non contraignants - de Washington (1998) acceptés par la France.