Prix public : 22,00 €
<div>Réunissant les réflexions de plusieurs spécialistes d'histoire, d'histoire de l'art et de littérature, ce livre interroge la pertinence opératoire de la notion de propagande à l'époque moderne lorsque l'opinion publique ne constitue pas encore un acteur politique avec lequel les gouvernants composent, même s'il est de plus en plus présent dans leur horizon d'adresse.</div><div>
</div><div>Alors qu'en Europe occidentale la diffusion des procédés d'impression bouleverse les rapports des contemporains à l'écrit, et à mesure que l'accès à l'information se généralise grâce à de nouveaux médiums (nouvelles à la main, périodiques, gravures...), les puissants réalisent que la maîtrise de leur image et la promotion de leurs actions exigent toute leur attention. En un temps où les paysages médiatiques connaissent de profondes mutations et où les logiques partisanes s'affirment comme le corollaire d'une politisation accrue des individus, il apparaît essentiel d'analyser au plus près les ressorts employés par le(s) pouvoir(s) pour susciter l'adhésion.</div><div>
</div><div>À travers plusieurs études de cas, ce volume propose ainsi une analyse des pratiques communicationnelles à l'oeuvre dans la sphère politique entre les XVe et XVIIIe siècles. Parce que la banalisation du terme « propagande » en sciences humaines nécessite de prendre du recul à l'égard d'un concept qui serait devenu « une clé générale de déchiffrement et d'explication » (O. Christin), cet ouvrage propose une réflexion nouvelle sur la fécondité heuristique de cette notion contemporaine.</div>