Prix public : 24,00 €
<div>Plusieurs États européens affichent des valeurs nationales dans l'éducation scolaire : valeurs de la République en France, British values en Grande-Bretagne. Dans d'autres pays, la promotion scolaire de la nation véhicule une forte composante religieuse : c'est le cas de la Pologne ou de l'Irlande. Ces orientations sont régulièrement présentées comme compatibles avec le libéralisme politique, auquel les Européens sont censés être attachés. Mais dans quelle mesure est-ce réellement le cas ?</div><div>
</div><div>En interrogeant les « valeurs républicaines », l'ouvrage rappelle d'abord que la laïcité (ou secularism) n'est pas une spécificité française. Pour autant, il n'est guère possible d'affirmer qu'il existerait une laïcité européenne : celle-ci demeure un idéal, en tant qu'élément du libéralisme politique dont le républicanisme n'est qu'une version.</div><div>
</div><div>La thèse est confrontée à des études de cas : controverses sur le « républicanisme national » français et les signes religieux ostensibles, affaire du Cheval de Troie au sujet d'une emprise islamiste dans des écoles anglaises, enseignement des British values, autoritarisme de l'Église polonaise à l'école publique, accusations de « christophobie » (à l'encontre de la Vierge Marie) au regard des affaires de dessins « islamophobes » impliquant Mohammed. En définitive, face à la montée des nationalismes autoritaires en Europe, l'ouvrage explore un mode d'attachement à la nation qui serait plus libéral.</div>