Prix public : 24,00 €
<div>La production des livres destinés à la jeunesse se caractérise par une importante fragmentation. Les catégories sont éclectiques : albums, documentaires, livres d'activités, etc., tout comme les publics ciblés : nouveau-nés, petits, adolescents, filles ou garçons, etc. À l'intérieur de ces groupes, la production est loin d'être homogène : livres avec ou sans textes aux formats divers, plus ou moins courts, onéreux ou bon marché. L'objectif peut être divertissant ou au contraire très éducatif - certaines publications tentant d'associer distraction et pédagogie. Cette disparité est le résultat d'un processus qui eut lieu tout au long du XXe siècle, mais qui s'est considérablement amplifié depuis les années 1970.</div><div>
</div><div>À partir des exemples de deux pays, la France et l'Espagne, cet ouvrage analyse l'interdépendance entre l'évolution de ces pratiques classificatoires et la constitution des secteurs jeunesse en espaces éditoriaux autonomes, intégrés et dotés d'une forte puissance de légitimation. Il examine les choix et les stratégies des agents de l'édition jeunesse, en prenant toujours en compte les variables qui structurent le marché de l'édition aux niveaux national et linguistique, tous deux insérés dans un marché mondial. Ce livre propose ainsi la première sociologie historique comparée, croisée et transnationale de l'édition jeunesse.</div>