Prix public : 28,00 €
<div>À la différence des comptabilités contemporaines, quelles qu'elles soient, secs alignements de chiffres que l'on a pu aisément informatiser, les documents comptables de la fin du Moyen Âge se limitent rarement à de simples « écritures » d'opérations mathématiques : si celles-ci sont bien présentes, elles se trouvent en fait insérées dans un cadre narratif aux vastes implications techniques, juridiques et politiques. L'objet de ce livre est d'analyser ce discours en posant les premiers jalons d'une typologie des formes comptables sur la longue durée.</div><div>
</div><div>De nombreuses études de cas sont ici présentées, entre péninsules Ibérique et Italienne, Flandres, Royaume de France, Provence, Dauphiné et terres germaniques, qui mettent à l'épreuve le postulat énoncé en introduction par lequel on propose de considérer les profonds bouleversements de la pratique comptable observables au tournant du XIIIe et du XIVe siècle comme l'une des premières manifestations de la « rupture de l'épistémè occidentale » chère à Michel Foucault.</div>