Prix public : 22,00 €
<div>Dans un contexte de crise climatique, d'attaques croissantes des droits des travailleurs et du durcissement de la société de surveillance, la perspective du « retour à la terre » gagne en popularité. Si les justifications écologiques de ce phénomène social ont fait couler beaucoup d'encre, celles liées à la réappropriation d'un « temps choisi » sont en revanche moins étudiées. À travers une recherche anthropologique portant sur les rapports au temps, cet ouvrage propose une porte d'entrée originale sur les enjeux idéologiques et politiques des collectifs agricoles du sud-est du Massif central français.</div><div>
</div><div>Sur la base d'un terrain d'observation participante, l'autrice développe une analyse temporelle de la critique sociale qui anime ces collectifs néo-paysans, mais également les modalités de l'organisation du travail, la mise en concurrence de la cyclicité agricole avec les aspirations à un travail libéré, ainsi que les tensions et les contraintes liées à la professionnalisation et aux trajectoires de vie.</div><div>
</div><div>Cette approche apporte un éclairage empirique nécessaire aux travaux socio-anthropologiques qui prônent l'existence des temporalités multiples et porte un regard nuancé sur le phénomène néo-paysan, embrassant le principe selon lequel les sociétés humaines s'accomplissent de façon dynamique et que leurs objectifs sont sans cesse négociés, divers et pluriels.</div>