Prix public : 22,00 €
<p>Les dystopies, de 1984 à <em>La Servante écarlate</em> en passant par <em>Hunger Games </em> ou<em> Le Passeur</em>, connaissent aujourd’hui un grand succès. Adossées à un imaginaire puissant de la catastrophe, elles seraient le symptôme le plus visible de la fi n de l’âge des utopies politiques bien sûr, mais également scientifiques et philosophiques. Elles off riraient le miroir déformant de notre époque en même temps que des angoisses et fantasmes qui la travaillent. Ce succès suscite une attention soutenue de la critique littéraire et artistique, mais aussi des sciences humaines et de la philosophie.</p><p>Au sein de cette thématique en plein essor,<em> Enfances dystopiques</em> propose cependant un décentrement inédit du regard. Il s’agit en effet de porter l’attention sur une figure apparemment secondaire de la fiction dystopique classique : la figure de l’enfant et de l’adolescent. Cette figure est pourtant essentielle, à la fois parce qu’elle incarne ; tous les fantasmes de «l’homme nouveau» à construire, à éduquer ou à rééduquer, et parce qu’elle occupe une place grandissante dans les dystopies contemporaines, et notamment dans le champ en pleine expansion de la littérature pour la jeunesse.</p><p><em>Avec le soutien de <span style="font-weight: bolder">Le Mans Université</span></em></p><p> </p>