Prix public : 18,00 €
<p>Comment la sociologie s’empare-t-elle d’un objet singulier comme le suicide ? De cet acte dont on cherche souvent d’abord les causes au niveau individuel et interindividuel, la sociologie a-t-elle véritablement quelque chose à dire ?
Cet ouvrage a vocation à rappeler comment la sociologie et les sciences sociales se sont appropriées cet objet qu’est le suicide, en actualisant les connaissances contemporaines sur ce phénomène. La démarche proposée est fondée sur une approche classique d’analyse des taux de conduites suicidaires et de leurs relations avec les différents facteurs sociodémographiques et économiques. Bien que classique, pourtant, la perspective n’en reste pas moins originale. En effet, la sociologie du suicide se fonde souvent sur l’exclusion d’un pan entier de ce que
l’on appelle la suicidalité : les tentatives de suicide. L’ouvrage tentera précisément de montrer en quoi la focalisation sur le suicide est susceptible d’amputer une partie centrale de notre compréhension du phénomène suicidaire, notamment en matière de distribution genrée de ces conduites.</p>Avec le soutien de l’<span style="font-weight: bolder">Observatoire national du suicide de la Drees</span> et du <span style="font-weight: bolder">Centre Pierre Janet de l’université de Lorraine</span>