Prix public : 25,00 €
<p>D’ordinaire, les parties communes des habitats sont réduites au minimum, elles doivent rester neutres et fonctionnelles, on les considère comme le nid des problèmes entre voisins. L’habitat participatif fait le pari inverse : les parties communes sont au centre du projet qui vise à « vivre ensemble, chacun chez soi », cela pour mieux « se réapproprier notre habitat ».</p><p>Faire de l’habitat un commun, c’est partager des espaces et des équipements, se constituer en groupe d’habitants pour les gérer, établir des règles communes de gestion, vivre un cadre d’expérience commune, en un mot constituer tout un ensemble de dispositifs qu’il s’agit d’activer et de mettre à l’épreuve dans l’expérience concrète, ceci aussi bien en termes de projet immobilier que de projet politique et de projet d’habiter.</p><p>L’enquête propose ici un regard sociologique centré sur l’expérience de 16 habitats participatifs de l’Ouest de la France construit sur la période des années 1970 aux années 2010, en suivant les récits des habitants, leurs joies, leurs doutes, leurs questionnements et leurs problèmes vécus en situation. Principalement à base d’entretiens collectifs et d’observations, l’enquête présente des notions innovantes telles que celles de « voisins-cohabitants », d’« extension du domaine de ce qui se discute », et de « plus-d’habiter ».</p><em>Avec le soutien de l’<span style="font-weight: bolder">université Bretagne occidentale</span></em>.