Prix public : 25,00 €
<p>L’imaginaire associé à New York est dominé par l’urbanité. Remonter à ses origines au XVIIe siècle invite, au contraire, à penser la formation d’une société nouvelle méconnue, d’abord néerlandaise, devenue anglaise à partir de 1664. Territoire parcouru par des nations iroquoises et algonquiennes, c’est en 1624, quinze ans après les voyages exploratoires de Henry Hudson, que la République des Provinces-Unies entreprend d’en exploiter les richesses locales, et d’y fonder une colonie de peuplement organisée autour d’un modèle familial. Hommes et femmes venus d’horizons européens très variés – mais aussi africains – contribuent à y faire prospérer une économie agricole et marchande. Après 1664, la colonie change de souveraineté et est progressivement incluse dans un Atlantique britannique où droit, discours et régulations morales révèlent les tensions coloniales et raciales qui caractérisent le corps social.
Explorateurs, colonisateurs, marchands, marins, gouverneurs…: alors que l’histoire coloniale est bien trop souvent narrée à l’universel masculin, cet ouvrage propose d’en restaurer la mixité, incluant et donnant leur visibilité aux femmes autant qu’aux hommes, mais aussi aux normes, aux transgressions sexuelles, aux hiérarchies, aux rapports de pouvoir et aux complémentarités qui en découlent sur la longue durée.</p><p>Avec le soutien du Centre de recherches en histoire internationale et atlantique</p>