Prix public : 26,00 €
<p>Des « révoltes des banlieues » à la gentrification, en passant par les notions très contestées de « France des territoires » ou de « France périphérique », le caractère inégalitaire de la structuration de l’espace géographique et la façon dont il est utilisé comme source de contestations interrogent de plus en plus depuis la décennie 2000. L’enjeu du pouvoir et des inégalités se pose à travers l’espace, notamment sous la lunette de la géographie sociale. Ce champ disciplinaire reprend le thème de la domination issu des approches critiques, et met en lumière le caractère « incarné » du social. C’est aussi depuis l’espace que se pensent et se construisent les résistances à cette même domination : mouvements sociaux, négociations, ou discrets « traînages de pieds ».<br />L’objet de ce livre est de proposer un ensemble d’approches à la fois scientifiques et critiques de ces phénomènes. Sur la base d’enquêtes de terrain dans le domaine de l’école, des migrations, ou des politiques de peuplement, et en mobilisant des ancrages théoriques divers, les travaux proposés ici explorent la façon dont la domination se produit, se reproduit et se combat dans et par l’espace géographique.</p><em>Publié avec le soutien de <span style="font-weight: bolder">Paris-Est Sup</span></em>