Prix public : 10,00 €
Entre 1976 et 1982, soit à la fin de la carrière cinématographique de Marguerite Duras, la sculpture fait une entrée remarquable dans quatre films : <em>Son nom de Venise dans Calcutta désert</em>,<em> Césarée</em>, <em>Le Navire Night</em> et <em>Dialogue de Rome</em>. Le contexte sociohistorique éclaire l’originalité de ce qui constitue un retour à la Seconde Guerre mondiale : comme si après l’abandon du Journal de guerre entrepris en 1945 et avant la publication de<em> La Douleur </em>en 1985, des images devaient interrompre l’inachèvement, renouveler le lien avec l’Histoire au moyen de sculptures qui pourtant ne l’illustrent ni ne la commémorent. Pourquoi cela ne pouvait-il pas être simplement raconté cinématographiquement ? Pourquoi en passer par une matière sculpturale hermétique, en l’absence de commentaire ? Pourquoi la douleur durassienne devait-elle, à ce moment-là, se traduire par ce choix formel ?