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Le darwinisme est omniprésent dans notre environnement quotidien. La " sélection du plus apte " est l'idéologie sur laquelle repose l'ensemble de notre système de société. Portée par certains comme un sacerdoce, reprise par d'autres comme une évidence, elle constitue aujourd'hui une opinion rendue inattaquable par l'usage commun et enseignée souvent dès l'école primaire. Cependant, malgré plus d'un siècle de règne sans partage sur les institutions, le darwinisme n'a toujours pas réussi à s'imposer comme une hypothèse recevable dans le monde scientifique. Contrairement à ce que laisse croire le pseudo-débat naturaliste accessible au grand public, aucune preuve de la sélection darwinienne n'a jamais été apportée par ses partisans. Dans de très nombreux domaines, les spécialistes s'accordent pour réfuter les modèles darwiniens. Mais leurs arguments sont systématiquement passés sous silence dans les grandes publications généralistes et les médias, sous prétexte d'inintelligibilité pour ce " lecteur moyen " que l'on veut aussi borné qu'ignorant. Alors que, depuis la paléontologie jusqu'à la biologie moléculaire, aucune spécialité des sciences du vivant ne s'accorde plus aux théories darwiniennes. " Le darwinisme : l'envers d'une théorie " nous montre une réalité des connaissances scientifiques très éloignée du mythe officiel. Une première partie nous dévoile l'histoire du darwinisme et corrige la légende. S'appuyant sur l'analyse des textes originaux et sur les ouvrages spécialisés d'histoire des sciences, c'est une véritable enquête qui nous fait découvrir la vérité sur les oeuvres des pères de l'évolutionnisme biologique, mais aussi les travaux qui conduisirent à l'exclusion de la théorie darwinienne du champ des sciences, dès les années 1870. Dans une seconde partie, passant en revue l'ensemble des grands arguments mis en avant par les tenants du darwinisme, une étude strictement scientifique des données est opposée aux arguments finalistes des darwiniens. En définitive, c'est l'épistémè hypothético-déductive actuellement imposée aux scientifiques de toutes spécialités qui est mise en question. Ne pouvant plus tirer leurs hypothèses des réalités observées, les chercheurs sont contraints d'invoquer la théorie officielle pour présenter leurs travaux. Face à l'idéologie, l'auteur plaide pour une reconquête par les scientifiques de la liberté de penser.