Prix public : 18,30 €
Cette deuxième édition a été largement complétée à partir de la double expérience des auteurs. D'abord, celle acquise depuis l'arrivée du Sida en 1982, mais aussi par les très nombreuses rencontres avec les jeunes de toutes les tranches d'âge, dans le milieu scolaire... et au-delà. Ensuite, évidemment par l'expérience du dialogue permanent qui existe dans tout couple entre l'homme et la femme. Voilà donc un livre à deux voix, très différentes, qui se comprennent et se complètent. C'est la soif de savoir, et de faire savoir ce qui se passe dans le coeur et le corps des jeunes, qui est la cause de ce livre. Tous veulent trouver et vivre le grand amour et le cherchent de plus en plus tôt. L'amour est synonyme de douceur, confiance, délicatesse, tendresse, caresses, respect de l'autre et de soi-même. Le temps est un ami de l'amour. L'amour est une construction qui demande du temps. Les fondations se mettent en place souvent brutalement : c'est l'attirance. Elle est très forte entre jeunes, car, à cet âge, le coeur et le corps des uns et des autres bouillonnent. Comme le coup de foudre, souvent l'attirance ne dure pas. L'amitié peut être une étape vers l'amour, mais elle peut aussi rester au stade amical. L'amour, pour se construire, a besoin, en plus de la patience, de maturité, de recul, de solitude, de recueillement, d'une bonne connaissance de soi. Combien d'échecs sont dus à une ignorance de choses pourtant si simples. Partir trop tôt dans l'amour, c'est avoir la certitude de se tromper, se planter, de verser des larmes de douleur, de faire mal et de se faire mal. C'est alors que la douleur va prendre le chemin de la violence, contre soi, contre l'autre, contre les autres. Une violence gratuite, irraisonnée qui se développe dans la famille, dans l'école, dans les quartiers. La puissance d'amour, la puissance sexuelle se muent en violence. Construire l'amour n'est pas si facile, cela s'apprend. Ce livre est destiné à éclairer les parents et les jeunes, les éducateurs et les pouvoirs publics. Ils ne résoudront pas la délinquance et la violence des banlieues et des lycées seulement avec des millions, des constructions, des clubs et des équipements sportifs... C'est urgent, il faudra leur parler d'amour.