Prix public : 20,30 €
Le suicide qui n'y a jamais pensé ? des clefs pour comprendre, parler, prévenir « Voilà un livre à la fois courageux, utile et revigorant qui ose s'attaquer à un tabou tenace. Le suicide reste, en effet, un sujet difficile à aborder. Ce drame humain suscite des réactions contrastées, peu propices à son approche : indifférence, incompréhension, douleur et culpabilité sont celles que l'on observe le plus souvent. Il y a, tout d'abord, les gens qui préfèrent éviter d'en parler. Parmi eux, certains pensent qu'il s'agit d'un drame de la fatalité contre lequel on ne peut rien. D'autres imaginent que le suicide ne frappe que les malades mentaux. D'autres encore se taisent par crainte de donner des idées à des gens qui n'en auraient jamais eu d'aussi mauvaises. Chez les proches qui vivent de plein fouet le drame suicidaire - ceux que l'on nomme les endeuillés - nombreuses sont les personnes se repliant pudiquement dans un silence empli de honte et de culpabilité, alors qu'il leur faudrait de l'aide, du soutien et du partage... Il y a ensuite les gens qui ne s'intéressent qu'à la chasse aux coupables. La souffrance des personnes suicidaires et de leur entourage est pour eux incompréhensible en l'absence d'un responsable. Ils s'en tiennent uniquement à sa recherche et font, parfois, le tour des proches, avec un regard soupçonneux, quitte à désigner un bouc émissaire. Il y a, enfin, les gens qui ne voient le suicide que comme une ultime preuve de liberté. Le sujet les fascine. Généralement, parce qu'ils ne connaissent pas le sujet " de près ". Ils se livrent à des spéculations purement intellectuelles. Sans savoir que le désespoir enferme et que l'objectif que l'on doit s'assigner consiste, au contraire, à soutenir ou restaurer la liberté de vivre chez ceux qui - pour toutes sortes de raisons - en sont privés... Tous ces " pièges à sens ", ce livre les aborde et les démonte. Au-delà du rappel objectif des chiffres sur un fait social majeur, les auteurs témoignent de leur stupéfaction devant les injustices de notre société. »