Prix public : 27,00 €
Il s’était présenté comme le candidat de l’« État modeste », l’homme qui allait faire baisser les impôts des Français et gérer nos finances en bon père de famille. En janvier 2007, l’estimation la plus haute de son programme excédait à peine les 50 milliards d’euros. Cinq ans plus tard, alors que Nicolas Sarkozy remet son mandat en jeu, l’heure du bilan a sonné. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les 53% d’électeurs qui ont cru à sa promesse de remettre les finances publiques d’aplomb n’en ont pas eu pour leur argent. Jamais le pays n’a été aussi endetté. Jamais, depuis la Seconde Guerre mondiale, la France ne s’est appauvrie aussi rapidement. La faute de la crise ? Pas seulement. Nicolas Sarkozy aura beau dire qu’il a été victime de circonstances exceptionnelles, la déferlante des subprimes puis la montée des dettes européennes, il lui faudra bien reconnaître que son absence de cap économique, une mesure en chassant une autre, a considérablement affaibli le pays. En multipliant les cadeaux aux plus riches et les réformes mal ficelées sans réduire les dépenses publiques comme il s’y était engagé, le Président a creusé le trou laissé par ces prédécesseurs. Mélanie Delattre et Emmanuel Lévy, journalistes économiques au Point et à Marianne, racontent l’histoire non officielle des grandes décisions du quinquennat. Et ils ont compilé les chiffres. Leur tableau donne une image inédite du bilan financier 2007-2011. Le vrai bilan, en quelque sorte. Détails de l’ardoise record de 500 milliards d’euros laissée par Nicolas Sarkozy aux Français.