Prix public : 22,00 €
Le système éducatif français a intégré récemment la mobilité dans ses objectifs prioritaires. De nouveaux programmes teintés d'espoir tentent à leur manière de corriger l’immobilisme en enseignant les façons d’aller à l’école, en encourageant la réussite par le changement d’établissement ou les études à l’étranger. Cette « mobilité apprenante », devenue une notion centrale de la politique éducative, est encouragée par le Conseil de l’Union européenne qui veut en faire une réalité à l’horizon 2020. Cet ouvrage propose donc de faire un bilan des différentes facettes que prend la mobilité du collège à l’enseignement supérieur. Cet état des lieux montre que la mobilité est très loin d’être une réalité dans le secondaire comme dans le supérieur. Pour autant, elle profite largement aux plus dotés de ressources et peut avoir des effets négatifs sur les autres. Ce bilan est suivi par l’analyse des effets de ces incitations sur les établissements qui ont été créés pour être proches des élèves ou qui ont tenté l’aventure de l’attractivité. La réflexion se prolonge par des questions importantes. Elles tournent autour des limites spatiales ou sociales que la mobilité apprenante rencontre.